AROGANCE, ARROGANCE, VOUS AVEZ DIT ARROGRANCE ???
- joel GUEGUEN
- 18 oct. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 nov. 2024
« Alors que l'on fête en France les 30 ans du rapport Théry selon lequel il était impensable qu'Internet supplante le minitel, il est légitime de s'interroger : qu'est-ce qui coince en Europe ? »

L’auteur de l’article commence bien sa phrase, mais la question démontre que lui-même s’empierge dans ce qu’il dénonce.
Il nous parle de l’arrogance épistémique. Dit plus prosaïquement, les « gens » du rapport Théry restent dans leur propre monde (celui du minitel) et, incapables de s’en extirper, continuent sur leur propre trace, excluant toutes les autres.
‘splications
Grand spécialiste de l’incertitude, il nous explique qu’il est impossible de prédire l’avenir.
Ce que nous ne contestons pas du tout, le principe d’incertitude étant un point central de la pensée systémique, corroborée tout simplement par les faits : la Covid est tombée sur le monde entier sans que cela n’est été … prévu (certes, quelques films, romans et rapports l’ont fait, mais on est dans le monde de l’imagination et de la probabilité : après coup, on trouve toujours que qqun qq part avait prévu. Bref, le principe d’incertitude, réel, serait fauché par le principe de Nostradamus (ce n’est qu’en relisant ce qui s’est passé, qu’ « on » trouve ce qu’il voulait annoncer).
Où tout cela devient aussi intéressant qu’important (et de notre avis, vital), c’est que cette « arrogance systémique » dénoncée, n’a d’égal que celle qui la décrie. Et nous y retrouvons comment (non, merci pas de « pourquoi » ni de « cause »), nous (ce nous contient, à minima l’occident, mais restons first à la France), dys-fonctionnons.
L’auteur donne 3 causes à cette arrogance épistémique : 1) l’extrapolation, 2) raisonner en toutes choses égales par ailleurs, 2) être victime d’un biais identitaire.
Nous ne les développerons pas ici, car ….on s’en fiche. Totalement.
Car s’il est impossible de prédire l’avenir, il est tout aussi impossible de trouver une ou des causes à une situation.
D’un côté, il nous est dit « le tout (la situation) est différente de la somme des parties (tous les éléments ne sont pas appréhendables) », dont la conséquence n’est pas autre chose que « on ne peut pas prédire ce qui va se passer ». Dit autrement, on n’a pas accès au Réel.
Et la même chose se joue pour la « causalité ». Toutes, (toutes !!!) les causes données à une situation ne sont, et ne peuvent être QUE de la subjectivité. Dit autrement, de l’interprétation, de la projection et de la déformation. Là-aussi, là-encore et là-toujours, nous n’avons pas accès au Réel : ce qui est, est. Point. Vouloir en prédire un avenir ou en chercher des sources n’est que vacuité. Et, concrètement, pertes d’énergies, quelles qu’en soient les formes.
Notre propos est de dire que « l’arrogance épistémique » fonctionnelle décriée, se situe, elle-même dans une « arrogance épistémique » d’un autre et plus grand registre : la causalité.
Le « j’ai raison » fonctionnel (minitel versus internet), s’inscrit dans un mode de pensée plus souterrain (donc, pernicieux) qui est « j’ai raison » en donnant des causes à ce qui est qq chose de pas bon. On se fiche donc de ces causes, mais ce qui est important, c’est que l’auteur, plongé dans une culture de la causalité est donc lui-même inscrit dans une/son « arrogance épistémique » : je vais vous donner lecture (grâce aux causes que je vous annonce).
La causalité est notre « arrogance épistémique » commune. Culturelle. Dans laquelle, chacune, chacun va inscrire sa propre «« arrogance épistémique ».
Les réponses sont autre part. Dans une autre structure de solutions.
Mais ceci, est une autre histoire.
Contée sur mon site…
Ben, oui.
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